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La lutte biologique pour se débarrasser des nuisibles

Par admin, 24 juillet, 2022

Les méthodes chimiques utilisées pour lutter contre les nuisibles des cultures végétales sont nombreuses. Elles sont également assez efficaces mais leurs inconvénients sont également très importants. La lutte biologique s'est ainsi présentée comme une très bonne alternative. Son principe plus simple va dans une logique beaucoup plus écologique. Il existe en outre plusieurs méthodes biologiques. Les unes sont plus adaptées à certains cas que d'autres. Les organismes prédateurs sont ainsi variés et sont plus ou moins spécifiques.

Principe de la lutte biologique

Avant tout, il importe de comprendre l'objectif d'une lutte biologique. Il s'agit de maintenir la population de nuisibles tels que les ravageurs en-dessous d'un nombre qui puisse entraîner des pertes économiques. Ainsi, on utilise contre ces ravageurs d'autres organismes vivants antagonistes qu'on appelle les agents de lutte biologique ou encore "auxiliaires". Ils peuvent être de nature végétale ou animale. Les nuisibles des cultures sont généralement des ravageurs à l'instar d'insectes. Mais il peut également s'agir de mauvaises herbes ou de maladies attaquant les végétaux. Pour limiter leur impact ou supprimer ce dernier, on introduit leur ennemi direct. En termes plus explicites, pour les insectes ravageurs par exemple, on peut introduire d'autres insectes qui dévorent les premiers sans porter atteinte aux cultures. La lutte biologique évite donc l’utilisation des pesticides chimiques. Son avantage est qu'elle est respectueuse de l'environnement. Les méthodes utilisées pour la lutte biologique sont par ailleurs multiples.

Quelques formes de lutte biologique

LUTTE BIOLOGIQUE CLASSIQUE : On importe un auxiliaire exotique pour combattre un ravageur précédemment introduit qui s'est acclimaté à son nouvel environnement. Pour cela, l'insecte ravageur est étudié dans son milieu de vie d'origine. On peut alors déterminer ses antagonistes naturels. Le plus efficace parmi ces derniers est alors sélectionné et introduit dans le nouveau milieu de vie du ravageur afin de lutter contre ce dernier. L'auxiliaire devient une solution presque permanente.

LUTTE BIOLOGIQUE INONDATIVE : On lâche l'agent de lutte en grand nombre chaque fois que le nuisible se multiplie de manière dangereuse. Dans ce cas, les auxiliaires sont appelés des biopesticides. Cette méthode nécessite plutôt assez d'effort de recherches et d'expérimentations. Il importe en fait de déterminer les meilleurs moyens pour multiplier l'agent de lutte. Les techniques utilisées sont à titre illustratif, l'insectarium ou encore l'épandage.

LUTTE BIOLOGIQUE AUTOCIDE : Dans un milieu contenant une espèce de nuisibles insectes, on introduit d'autres mâles stériles de la même espèce. Leur nombre doit être jusqu'à 10 fois plus élevé que celui des sauvages existants déjà. Ces mâles sont rendus stériles par ionisation. Les femelles nuisibles ne sont supposées s'accoupler qu'une seule fois. Les stériles étant plus nombreux, on a plus de chance qu'ils s'accouplent avec ces femelles. De la sorte, la multiplication des nuisibles est progressivement diminué d'autant plus que la plupart n'aura pas de descendance. Au bout de certain temps, la population de nuisibles est entièrement exterminée.

LUTTE MICROBIOLOGIQUE : C'est tout simplement l'utilisation des microorganismes comme auxiliaires prédateurs. Il peut s'agir de protozoaires, de bactéries ou encore de champignons. L'agent de lutte infecte généralement le nuisible et le détruit progressivement de l'intérieur.

AUTRES MÉTHODES : Lutte par entomophage, lutte par conservation, lutte par conservation, etc.

Quelques prédateurs très utilisés et leurs cibles

LA GUÊPE PARASITE (Encarsia formosa) : utilisée contre les aleurodes.

​LA PUNAISE PRÉDATRICE (Macrolophus caliginosus) : utilisée contre les aleurodes.

​HYMÉNOPTÈRE PARASITE (Aphidius colemani, Dacnusa sibirica et Trichogramma evanescens) : utilisée contre les pucerons, la mouche mineuse et contre les chenilles.

ACARIEN PRÉDATEUR (Phytodeiulus persimilis) : utilisée contre l'araignée des serres.

LES TRICHOGRAMMES (Trichogramma brassicae , T. cacœciae, T. evanescens) : utilisés pour combattre les tordeuses de la vigne, les noctuelles de la tomate et la pyrale de maïs.

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